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Santé

Que peut-on (encore) manger aujourd’hui ? Ce que vous ne pouvez pas ignorer

Le titre peut paraître défaitiste et pour cause : on entend constamment des véritables scandales sanitaires concernant les produits de notre alimentation quotidienne. L’histoire du staphylocoque doré chez Quick, la viande de cheval chez Findus, les steaks hachés contaminés par E. Coli ou encore la très célèbre vache folle : tous ces scandales alimentaires ont créé une vraie crainte des consommateurs.

Les gens se plaignent de ne plus savoir quoi manger à cause des pesticides et des antibiotiques, certains se nourrissent de junk food et se justifient par l’argumentation erronée « Tout est mauvais de toute façon ». Le consommateur est complètement perdu et c’est compréhensible parce qu’il voit toujours plus d’histoires de ce type à la télévision. Dans cet article on va définitivement mettre un terme à tout ça.

Dans un premier temps, éteignez votre TV (les français passent en moyenne 3h32 devant le petit écran, multipliez par 7, je vous laisse faire le calcul du temps perdu en une semaine… Ce n’est pas le sujet de l’article mais je devais faire cette digression) et sauvez vous de toutes les inepties qu’on vous sort à longueur de journée.

Les aliments à BANNIR

Dans cette partie je vais exposer les aliments les plus néfastes et expliquer pourquoi ils le sont (donc qu’il faut éviter au maximum).

Bien sûr en manger une fois de temps en temps ne vous tuera pas (quoique), mais à long terme vous pouvez être sûr de devenir obèse, diabétique, de développer cancers, maladies cardio-vasculaires…

On trouve dans ces joyeusetés :

  • La « junk food » (malbouffe) : tout ce qu’on peut manger dans les fast-foods (Nuggets, frites, hamburgers, pizza, kébabs…)
  • Les boissons sucrées : Coca, Fanta, jus de fruits industriels, sirops industriels…
  • Les goûters : Nutella, Pépito, Prince…
  • TOUS les produits industriels dont on voit la publicité à la TV

Jusque là c’est logique (quoique pas pour tout le monde…), expliquons rapidement pourquoi.

Tous ces produits sont bourrés de colorants, de sucre, d’épaississants, de conservateurs et bien d’autres pourritures qui encrassent votre organisme et font le lit pour de futures maladies.

Par exemple dans le Nutella, les deux tiers sont constitués de sucre et d’huile de palme.

Les hamburgers et frites d’une grande chaîne de fast-food (que je ne citerai pas et dont la mascotte est un clown) sont tellement bourrés de conservateurs qu’ils peuvent tenir plusieurs années (‼) sans la moindre dégradation visible à l’œil nu. Vous pouvez trouver des vidéos sur YouTube pour voir cette expérience.

J’ajoute à cette liste les aliments à index glycémique (IG) élevé c’est-à-dire qui provoquent une augmentation rapide de la glycémie néfaste pour la santé à long terme. En effet cela a un rôle non négligeable dans certaines pathologies comme le diabète. Il est assez simple de savoir si un aliment possède un IG élevé : plus il est cuit, plus il est transformé, plus il est mûr (pour un fruit), plus l’IG est élevé. Toutefois, sachez que la quasi-totalité des fruits et légumes ont un IG bas.

On trouve : pain blanc, pain de mie, riz blanc, pomme de terre cuite, frites, céréales pour enfant, galettes de riz soufflé, bonbons, goûters, datte…

Les aliments à ÉVITER de préférence

Je les mets à part des précédents car c’est un cas particulier que je vais expliquer mais pour moi (et bon nombre de scientifiques) il faut les bannir de votre alimentation.

Cela concerne deux catégories d’aliments :

  • Tout ce qui contient du gluten : les céréales telles que blé, avoine, seigle, épeautre, orge. Cela signifie pas de pizza, pain, pâtes, couscous, gâteau…
  • Tous les produits contenant lactose / caséine : laits animaux, fromage, beurre, yaourts, glaces…

Le gluten, le lactose et la caséine sont des éléments qui favorisent la perméabilité intestinale (leaky gut en anglais) c’est-à-dire qu’ils font de votre intestin une passoire.

Historiquement, tous les aliments cités ci-dessus sont apparus récemment dans l’alimentation quand on considère que l’homme date d’environ 3 millions d’années (homo habilis). Au paléolithique l’espèce humaine était constituée uniquement de chasseurs-cueilleurs qui ne consommaient pas produits laitiers et céréales comme vous vous en doutez. La théorie la plus probable est que le corps humain n’a pas eu le temps de s’adapter à ce changement d’alimentation, celui-ci étant très récent à l’échelle de l’humanité.

L’Homme n’est donc pas fait pour digérer les protéines que sont le gluten et la caséine et le glucide qu’est le lactose, surtout en grande quantité.

L’intestin, constitué de jonctions serrées empêchant les agents pathogènes de passer dans la circulation sanguine, ne remplit plus sa fonction d’imperméabilité. Le résultat en est un intestin « troué » où de nombreuses molécules néfastes peuvent pénétrer : champignons, bactéries… L’organisme se retrouve en état d’inflammation chronique.

Vous allez me dire « D’accord, mais concrètement ça fait quoi ? »

C’est simple, c’est la porte ouverte pour toutes les maladies possibles et imaginables : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, allergies, asthme, dépression, problèmes de peau, fatigue chronique, diabète, sclérose en plaque, psoriasis…

On peut comparer l’intestin à la porte d’une maison, si celle-ci est ouverte, tout le monde peut rentrer !

Pas tout le monde ne développe ces maladies en buvant du lait et en mangeant des pâtes (et heureusement) mais une part importante de la population (jusqu’à 30% selon les études) est sensible au gluten et une moindre part y est intolérante, occasionnant de nombreux problèmes de santé. Une sensibilité au gluten peut causer des troubles aussi divers que la migraine, la fatigue chronique, l’eczéma, alors que votre médecin généraliste ne vous dira jamais que cela peut provenir de l’alimentation.

Or il existe de nombreux cas où des personnes ont adopté un régime alimentaire sans gluten, sans lactose, sans caséine et qui a abouti à une disparition de leurs symptômes.

Si vous souhaitez approfondir le sujet je vous conseille le livre « Gluten : comment le blé moderne nous intoxique » qui détaille tout cela.

Par précaution, arrêtez le gluten, arrêtez le lactose et la caséine. Vous ne vous en porterez que mieux !

Les bons aliments : à consommer sans modération… Ou presque (sous réserve de certaines conditions !)

Après avoir abordé tout ce qu’il ne faut PAS manger, c’est bien beau mais il faut maintenant parler de ce que l’on PEUT voire ce que l’on DOIT manger !

  • Consommez abondamment tous les fruits et légumes, de préférence de saison et surtout bio ! La plupart comme la salade, les tomates, les bananes, les fraises, les pêches et bien d’autres sont extrêmement traitées dans l’agriculture conventionnelle. Il convient donc de les choisir bio pour avoir la teneur en pesticide la plus basse possible (il y en aura toujours il ne faut pas se leurrer, mais beaucoup moins). Les fruits et légumes sont des sources importantes de vitamines et minéraux, d’antioxydants, mangez en de toutes les couleurs, chacun a ses vertus donc n’hésitez pas à les consommer à chaque repas.

Liste non exhaustive de fruits et légumes dont l’intérêt pour la santé est indéniable : brocoli, carotte, betterave, poivron, myrtille, banane, avocat, pomme… Attention à la datte dont l’index glycémique est très élevé, évitez d’en consommer souvent.

  • Variez vos sources de protéines : viande blanche et rouge, poisson, œufs, légumineuses. Prenez votre viande bio, élevée en plein air parce que les viandes premier prix sont très néfastes pour la santé (utilisation d’antibiotiques, ultra riche en Omega-6…) et sont obtenues par des méthodes barbares (regardez le documentaire Earthlings sur YouTube si vous en doutez). Limitez la consommation de viande rouge (1 à 2 fois par semaine maximum), préférez la viande blanche meilleure pour la santé (poulet, dinde, lapin, veau…).
  • Choisissez vos poissons les plus petits possibles (sardines, maquereaux, anchois) car ce sont ceux qui auront la concentration la plus basse en métaux lourds, il faut éviter tout ce qui est en haut de la chaîne alimentaire comme le requin (ou la baleine !). Concernant le thon et le saumon, consommez-les avec modération car ils sont très pollués selon le lieu de pêche. Recherchez le label MSC sur les surgelés et conserves, gage de plus grande qualité.
  • Prenez vos œufs BIO ou avec le label Bleu Blanc Cœur, s’il y a bien quelque chose à prendre bio (avec les fruits et légumes), c’est bien les œufs. Vous les repérerez par le chiffre 0 au début du code inscrit sur l’œuf. Oubliez les histoires de cholestérol trop élevé dû au jaune d’œuf : primo le cholestérol alimentaire a un impact quasi nul sur le cholestérol sanguin, deuxio le cholestérol a un impact négligeable dans les maladies cardiovasculaires, il est même bénéfique pour la santé puisqu’il est un constituant de la membrane cellulaire… Cette précision étant faite, l’œuf est un très bon aliment, riche en caroténoïdes (bons pour les yeux), en bonnes graisses (s’il est bio), en protéines de qualité et vitamines et minéraux. Faites les au plat ou à la coque, l’idéal étant le blanc cuit (la cuisson augmente l’assimilation du blanc d’œuf) et le jaune cru. Mangez en autant que vous voulez, il n’y a jamais eu d’étude montrant un quelconque risque avec des œufs bio. Au petit déjeuner pour relancer l’anabolisme après une nuit de sommeil ou après une séance de musculation pour combler les réserves, n’hésitez pas : l’œuf est le meilleur ami de l’homme !
  • Enfin les légumineuses sont aussi intéressantes car riches en protéines d’origine végétale, fait intéressant pour les végétariens (mais aussi pour les omnivores). En effet les légumineuses sont bourrées de vitamines et minéraux. Variez les au maximum : pois chiches, pois cassés, lentilles vertes, haricots azuki… N’oubliez pas l’étape du trempage (une nuit entière) pour éliminer l’acide phytique présent dans les légumineuses car celui-ci diminue l’absorption des minéraux et peut être à l’origine de ballonnements ou autres troubles digestifs. Le trempage permet de le faire passer entièrement dans l’eau, ainsi vous n’avez plus qu’à jeter l’eau et à les faire cuire.
  • Parlons maintenant des bons lipides : les autorités de santé ont fait la mauvaise pub des graisses, à tel point qu’on voit partout dans le commerce des aliments estampillés « pauvre en graisse », je le dis haut et fort, c’est une vaste connerie. Les acides gras sont diabolisés à tort, ils sont nécessaires à l’organisme. Ce qui nous intéresse ce sont les sources de « bonne graisse », retenez qu’il faut consommer des acides gras saturés (sans excès, ils ne sont pas mauvais comme on le prétend) et privilégier les acides gras mono-insaturés et polyinsaturés. Dans les acides gras polyinsaturés il existe deux familles : les omega-6 et les omega-3, dont le ratio doit être équilibré (entre 4/1 et 1/1 selon les scientifiques). Sachant que l’alimentation moderne est trop riche en omega-6, ce rapport est déséquilibré (jusqu’à 20/1 selon certaines sources), ce qui augmente les risques de maladies cardio-vasculaires, entre autre. À titre d’information les omega-6 sont présents dans la chair animale (SURTOUT pour les animaux élevés industriellement parce qu’ils sont élevés aux céréales et non à l’herbe), la plupart des huiles végétales (tournesol, pépins de raisin, carthame, maïs) et certains poissons.

Il est donc important de rééquilibrer ce rapport omega-6/omega-3 en consommant… Des aliments riches en omega-3 tels que l’huile de colza, les amandes, les graines de lin, poissons gras et les viandes…

Maintenant place aux aliments très intéressants par leur teneur en bons lipides :

  • Poissons gras : maquereaux, sardines, anchois, hareng
  • Viande et œufs (label Bleu Blanc Cœur)
  • Oléagineux : amandes, noix, noix d’Amazonie, noix de cajou, graines de lin
  • Huiles végétales : huile d’olive, huile de colza, huile de lin, huile de coco
  • Chocolat noir : minimum 70% (et à consommer raisonnablement)

Les omega-3 sont très importants pour de nombreux processus biochimiques de l’organisme, ils sont bons pour la mémoire, pour le cœur, les yeux, l’humeur et bien d’autres !

  • Consommez à volonté les épices et condiments, ils sont presque tous bons pour la santé ! Par exemple la cannelle a un effet stabilisant sur la glycémie et est riche en antioxydants, le curcuma a des vertus anti-cancer… Usez et abusez de cannelle, curcuma, gingembre, clous de girofle, herbes de Provence, ail, oignon. Voilà pour les principaux.
  • Pour vos glucides, choisissez les aliments à IG bas, sans gluten et sans lactose : tous les légumes, les légumineuses, le riz (semi-complet ou complet), le quinoa, le sarrasin. Si vous êtes sédentaire, vous n’avez normalement pas besoin de sources de glucides en dehors des légumes, ils suffisent largement. Si vous êtes sportifs, que vous voulez prendre de la masse ou autre, prenez en plus des légumes des glucides à IG bas sous forme de riz, quinoa ou légumineuses après vos séances de sport.

Maintenant vous savez tout pour prendre votre santé en main, n’hésitez pas à vous concocter de succulentes recettes, achetez un ou deux livres de cuisine sans gluten et sans lait, je sais qu’il en existe de bonne qualité !

Pour finir, voyons rapidement les compléments alimentaires.

Pourquoi faut-il prendre des compléments alimentaires ?

Il n’y a pas longtemps j’étais contre les compléments alimentaires, je ne pensais pas en prendre un jour, puis au fil de mes lectures, je me suis rendu compte que j’avais tort. Des études ont montré que les fruits et légumes avaient des taux en vitamines et minéraux plus bas qu’il y a quelques dizaines d’années à cause de l’agriculture intensive (appauvrissement des sols). De plus, notre mode de vie contribue à des carences en vitamines et minéraux : trop de sport, le stress, la pollution, les pesticides et autres agents chimiques, les médicaments…

Si vous avez l’argent pour ça n’hésitez pas, voici ce que je vous conseille :

  • Un complexe multivitaminé : personnellement je prends le NuPower dont je suis satisfait bien qu’il soit un peu cher. Dans tous les cas il doit être exempt de cuivre, fer et manganèse qui sont des oxydants potentiellement néfastes sous forme de complément alimentaire. La législation française étant beaucoup trop restrictive sur les compléments alimentaires, il faudra rajouter…
  • La vitamine C : on la connaît très bien, tout le monde en parle, un petit comprimé orange l’hiver pour éviter le rhume. Non, ce n’est pas ça la vitamine C ! Évitez ce genre de comprimé plein de sucre et de colorant inutile, trouvez de la vitamine C en poudre (c’est le mieux), et consommez en minimum 1 à 2 grammes par jour. Cela dépend de la quantité de sport, du stress, de la pollution de votre ville, les besoins sont très variables.
  • La vitamine D : l’été ce n’est pas utile, mais l’hiver c’est nécessaire de se supplémenter car le soleil ne suffit plus pour la synthèse à partir de l’épiderme. Prenez 1000 UI par tranche de 15 kg de poids du corps.
  • Les omega-3 : je vous les conseille sous forme de capsule, ils ne sont pas nécessaires mais très utiles car ils sont purifiés par rapport aux poissons pollués de nos océans. La quantité conseillée est 1200 mg d’EPA et 600 mg de DHA minimum.

Les suppléments bonus pour la musculation

Pour les avoir testés, voici ceux qui vous seront très utiles :

  • L’isolat de whey : si cela peut soulager votre budget en œufs et poulet, c’est bien pratique et plus rapide. Ne pas remplacer la whey par les aliments solides toutefois, cela reste un supplément.
  • La maltodextrine et les BCAA : pendant l’entraînement, mélanger 10 grammes de BCAA et 40-60 grammes de maltodextrine dans un litre d’eau. C’est très utile pour limiter le catabolisme et donner de l’énergie immédiatement disponible sous forme de glycogène.
  • La créatine : toujours critiquée par ceux qui n’y connaissent rien, elle apporte un petit plus non négligeable pour les sportifs de force. Prenez 3 à 5 grammes par jour, scindez les prises le plus possible pour avoir le taux le plus constant possible.

Ne faites pas de cure, c’est inutile, c’est à prendre sur la longueur ou pas du tout. Tous ces suppléments sont à prendre pendant les repas, hormis maltodextrine et BCAA pendant l’entraînement.

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour vous construire une santé solide, que vous soyez pratiquant de sport ou non.

N’hésitez pas si vous avez des questions ou des remarques.

Je vous souhaite un bon appétit !

 

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